2.10.25

Fifty Shades of Cervantes

 Quixotic Desires: When Cervantes Gets Naughty

Cervantes Before Don Quixote: 

History Gets a Little Hot and Bothered

Alejandro Amenábar is back. 
Yes, the man who gave us the solemn While at War (Lettres à Franco) now returns with something much more playful — and, let’s be honest, much more sultry. 
Cervantes Before Don Quixote isn’t really a biopic; it’s more of a sensual duel where the sharpest weapon isn’t a sword but a glance.

The setup? 

In 1575, young Miguel de Cervantes, not yet famous but already dangerously talented, gets himself captured by the Sultan of Algiers. 



Instead of despairing in his cell, he spins tales like someone posting endless Instagram reels.

 The inmates can’t get enough — and soon even his jailer falls under the spell. 

Which brings us to the film’s true theme: seduction as universal currency, breaking down walls, dogmas, genders… and yes, a fair number of tunics left suspiciously unbuttoned.

But the real fireworks? 

The chemistry between the two leads.

Julio Peña Fernández is all fiery intensity as Cervantes — clever, passionate, forever teasing the line between manipulation and genuine desire. 

And then there’s Alessandro Borghi as Hassan Veneziano. 

Let’s be clear: this is not just “acting.” Borghi owns the screen, blending Venetian elegance, raw authority, and lethal sensuality. Every time he appears, you can practically hear audiences tossing their chastity belts into the Mediterranean.

Amenábar dares to go where most biopics chicken out: a possible homoerotic romance between prisoner and captor.

 Was it real? Was it imagined? Who cares. 

What matters is the blazing chemistry, the constant hum of desire, the way every threat feels like foreplay and every conversation a slow undressing.

Yes, there are brutal scenes, daring escape attempts, and narrative layers that hint at the birth of Don Quixote


But the real takeaway is simple: Borghi, incandescent, irresistible, turning captivity into the hottest game in town.


And Peña, who throws himself into this inferno with the passion of a man whose destiny is equal parts ink and fire.

So no, this isn’t a safe, reverent biography. 



El Cautivo (its original title) is a fever dream, a romantic, sensual, and mischievous spin on history. 

Amenábar has found his spark again, Cervantes his swagger — and Borghi? He’s found the key to keeping us all deliciously captive.





BY Giulia Dobre

Oct.1st, 2025

Paris


Cervantès en otage, nos cœurs en captivité

 

Cervantès avant Don Quichotte 

 quand l’Histoire fait les yeux doux à la Séduction


Alejandro Amenábar est de retour.

 Oui, lui, l’homme qui avait transformé Lettres à Franco en un pensum très sérieux, revient cette fois avec une proposition à la fois plus ludique et franchement plus torride.

 Cervantès avant Don Quichotte : un biopic qui n’en est pas vraiment un, mais qui a compris une chose essentielle au cinéma — parfois, il suffit d’un regard bien filmé pour mettre le feu à l’écran.

Le pitch ? 

En 1575, Miguel de Cervantès, encore inconnu mais déjà génial, est kidnappé par le sultan d’Alger. Plutôt que de se morfondre, il invente des histoires tous les jours comme d’autres feraient des stories Instagram. 

Ses codétenus en redemandent, et même son geôlier finit par succomber. 

Et là, on entre dans le vrai sujet du film : la séduction comme arme absolue, qui transcende les murs, les dogmes, les genres et, soyons honnêtes, les chemises largement ouvertes.

Mais ce qui dynamite tout, c’est la rencontre entre deux acteurs incandescents : Julio Peña Fernández en Cervantès, ingénieux, passionné, qui joue sur l’ambiguïté de chaque geste, chaque sourire — et surtout Alessandro Borghi, sublime Hassan Veneziano. 

Attention, on ne parle pas ici de simple performance d’acteur : Borghi dévore littéralement l’écran, avec cette aura de Vénitien devenu Pacha, mélange de dureté, de sensualité et d’autorité. 

À chaque apparition, c’est simple : on a envie de jeter nos clés de chasteté dans la Méditerranée.

Amenábar ose ce que trop de biopics n’assument jamais : la possibilité d’un désir homoérotique, d’une romance clandestine entre bourreau et prisonnier. 

Est-ce vrai ? 

Est-ce fantasmé ?

 On s’en fiche presque, car ce que le film réussit, c’est cette alchimie enflammée, cette tension où chaque mot devient une caresse, chaque menace un prélude.

Oui, il y a des scènes de violence, des tentatives d’évasion, des récits qui annoncent déjà Don Quichotte. 



Mais la vérité, c’est qu’on sort de la salle en se souvenant surtout d’une chose : Alessandro Borghi, torche vivante, geôlier irrésistible, qui fait du désir un territoire sans frontière. 

Et Julio Peña, qui se jette dans ce brasier avec la passion d’un homme qui sait que l’Histoire sera écrite autant par ses mots que par ses frissons.

El Cautivo — c’est son titre original — n’est donc pas un biopic sage, mais un roman filmé, fougueux, sensuel, un peu impertinent. 

Bref, exactement ce qu’on espérait : Amenábar a retrouvé ses tripes, Cervantès son panache, et Borghi… Borghi a définitivement trouvé le moyen de nous capturer sans rançon.







Par Giulia Dobre

Oct.2, 2025

Paris


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