Asteroid
City, or a Wes Anderson a bit sterile.
We now watch his films with a bored kind of politeness, as I almost did at the recent Sydney International Film Festival.
Asteroid City is however more open than The French Dispatch, a film of vain sketches around a cultural magazine. Open to the desert,
to American myths (from the Wild West to Broadway),
to the cosmos- an alien lands inn from outer space and makes a brief
appearance.
An incredible luxury of fetishized details
This is probably the first time that the Texan director has
paid direct homage to his own country, he who until now has mainly celebrated
the culture of old Europe, India or Japan.
The film is overflowing with references to the Cold War, to
Hollywood classics, to Jazz and country music.
Mourning and fear are at the heart of the film, as if the
author himself were holding up a mirror to his unhealthy mannerism, to his
obsession with bringing a little bit of life into his dollhouses.
He only succeeds on rare occasions.
Deep down, his true vocation is probably to do without
actors, just plaster puppets here, and to devote himself exclusively to
animation.
Aren’t then “Fantastic Mr. Fox” and “Isle of Dogs” his best
films?
Qu'il semble loin, le temps où l'on vénérait sans condition Wes Anderson. Q L'idole, enfermée dans son système, est tombée de son plédestal.
On regarde désormais ses films avec un ennui poli. Asteroid City est pourtant plus ouvert que The French Dispatch, film à sketchs vains autour d'un magazine culturel.
Ouvert au désert, aux mythes américains (de l'Ouest sauvage à Broadway), au cosmos- un allien débarqué de l'espace y fait une courte apparition.
L'action principale a lieu en 1955, sur un site touristique du Nevada, réputé pour son cratère de météorite géant, où est organisée une convention de jeunes astronomes.
Comme la
simplicité n'est pas le fort du cinéaste texan, il complique à loisir les
choses à travers une mise en abyme montrant une troupe de comédiens à Broadway
en train de répéter dans la douleur une pièce Intitulée... Asteroid City.
Un luxe inouï de détails fétichisés
C'est la première fois sans doute que le réalisateur texan rend frontalement hommage à son propre pays, lui qui jusque-là a surtout célébré la culture de la vieille Europe, de l'Inde ou du Japon.
Le film croule sous les références, à la guerre froide, aux classiques
hollywoodiens, au jazz et à la country.
Il est toujours d'une sophistication extrême dans la miniature, offrant un luxe inouï de détails fétichisés, de couleurs acidulées et pastel, avec une prédominance du jaune.
Il n'y parvient qu'en de rares occasions.
Fantastic Mr. Fox et l'Ile aux chiens ne seraient-ils pas ses meilleurs films?
Giulia Dobre
2024
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